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Inspiré de La Guerre des Clans, ce forum RPG reprend le thème de chats sauvage en y ajoutant un soupçon de magie ...
 
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 Tenow's writtens, ou la mélodie des souffrances.

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Lumière Astrale
Admine dévouée & Meneuse de la Nuit sans Lune
Lumière Astrale


Age : 29
Messages : 32
Localisation : Pays des rêves oubliés
Date d'inscription : 13/06/2011

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MessageSujet: Tenow's writtens, ou la mélodie des souffrances.    Tenow's writtens, ou la mélodie des souffrances.  Icon_minitimeSam 23 Juil - 23:28

Votre PUF : Ténèbres
Votre âge : 16 ans
Depuis combien de temps sur les forums rpg ? 3 ans et trois quart
Quel thème ? Le deux
Avez-vous déjà été évaluer ? Nan
Votre exercice :

RÉDACTION HISTOIRE DE Ténèbres


Préambule: Je l'ai faite dans l'optique d'un concours, dont le thème était "La description d'une partie". Je l'ai légèrement modifier pour y rentrer certains mots nécessaires. J'avais trois autres écrits adhérant parfaitement au thème du désespoir, mais j'ai désirer poster le meilleur. Ce n'était pas vraiment le meilleur de mes textes, il est en compétition avec un autre, qui est une fanfiction du monde de Naruto, il est donc nécessaire de connaître un tant soit peu le manga (notamment Nagato et Konan) Pour la comprendre. Si mon noteur connait cela, et s'il le désire bien évidement, je pourrais la poster.


La partie en moi qui me domine

Le nom du personnage principal ? Vous le découvrirais quand vos yeux parcourront la succession de lettre que j'ai assemblée.

  • Une partie ? Qu’elle partie ai-je décidé de décrire ? La partie d’un monde, d’une civilisation d’hominidé, Une partie parmi tant d’autres, unique mais semblable : une vie. Pourtant une vie est aussi un tout, et est faite de plusieurs parties…



« La vie est comme la flamme d’une bougie
exposée aux humeurs impétueuses du vent. »






  • Comment décrire une seule partie alors qu’elle fait partie d’un tout ? Comment omettre tout ce qui entoure cette partie en elle-même, car ce qui fait celle-ci, et les conséquences qui en résultent ne sont que grâce aux actes des autres parties. Notre cœur est une partie de nous, et sans lui nous mourrons, mais pourtant il fait partie d’un engrenage complexe qui nous permet d’être. Comment l’en dissocier ? Il en est de même pour les sentiments, mais en nous, il y a toujours quelque chose de plus fort, qui décide du chemin que nous emprunterons parmi les milliers d’autres possibilités que nous avons, c’est cette partie-là qui décide de notre destin…




« Il est temps que tu prennes ton envol mais fait attention à ce que, ivre de joie, tu veuilles te rapprocher du bonheur car tu te brûleras tes ailes et la chute n’en sera que trop douloureuse »




Acte I – Rêve


« Les rêves nous aident à mieux supporter le poids de la réalité.
Ces chimères qui nous aident, et nous tues à petit feu… »


  • Deux syllabes, quatre lettres, deux voyelles et deux consonnes, un accent circonflexe. Rêve.
    Un mot bien étrange aux diverses significations, si courant, si facile à dire, qui semble si proche… Pourtant, à chaque fois qu’on croit que notre âme l’effleure, sa consistance se brouille, et son reflet disparaît dans les abîmes du cauchemar. Ou du désespoir, après tout y a-t-il une différence entre ces deux états ?
    Les années défilent, le temps entre les doigts malingres de chaque petite vie s’échappe, inéluctable. Bonheur et malheur s’entrecroisent, se mêlent pour ne former plus qu’un : le passé. Pourtant, à travers les temps et les âges, une lueur reste encrée dans chaque regard, ténue peut-être, mais présente ; tel la flamme d’une bougie, vacillant aux rafales du vent mais résistant au froid. Le rêve reste présent, enivrant chaque âme de sa lueur douceâtre.
    La seule vrai chimère qui puisse nous faire oublier la mort… Enfin, pour un certain temps…



  • La lumière se dissipa, le noir se referma sur une silhouette allongée. On pourrait croire que cette personne était parfaitement endormie, pourtant derrières sa chevelure brune ébouriffée, se cachait deux yeux azures écarquillés. L’adulte se redressa, de manière saccadée, lente, peinant à respirer. Puis elle s’affaissa un peu, les yeux grands ouverts, comme si elle voyait quelque chose d’effrayant, pourtant, il n’y avait que les ténèbres. Le cadran de son radio réveille émettait une douce couleur cinabre et affichait trois heures et sept minutes.
    C’était toujours ce même cauchemar qui venait la hantait, se souvenir du passé, qu’elle désirait tant oublier, sans jamais y parvenir... Hélas…
    Une heure se passa, puis elle finit par se recoucher, et ferma les yeux. Non, elle n’attendait pas le sommeil, elle le savait qu’il ne viendrait pas, elle comptait juste amener les rêves à elle.
    Anna, âgée de vingt-huit ans parvenait difficilement à effacer de sa mémoire les fragments de son passé, y gommer les innombrables impuretés de ce vieux dessin. Le passé était une partie d'un tout et elle avait trouvé le moyen de le fuir, même si il revenait toujours, ce cauchemar répétitif, qui ne changera jamais mais qui ne fera que s'accroître...
    Quand ses yeux se fermèrent, elle créa de son esprit une toute autre vie, elle amenait les rêves à elle. Bien qu'elle sache que cet univers onirique ne lui était pas destiné, que la fatalité avait fait en sorte à ce qu'elle suive un tout autre chemin…

    Ploc.
    Le sol se teintait d'une tâche écarlate grandissante. Une masse sombre baignait en son milieu, des cheveux platine masquaient un visage pâle, effrayé. Habillait tout de noir, portant un masque immaculé, Anna tenait dans sa main une dague souillée de sang qu'elle essuya sur le rideau à côté d'elle. Tournant les talons, et tout en se glissant dans les rues sombres et froides de la banlieue où elle vivait, son masque cachait les larmes qui coulaient de ses yeux azurs. Depuis combien de temps devait-elle tuer pour le compte d'un gang ? La fatalité l'avait emmaillotée dans une spirale infernale: tuer ou être tuer. Elle n'avait qu'une seule échappatoire: le rêve...
    Un passé jonché d'âmes fauchées, un présent lugubres et un futur incertain et vacillant. Voilà tout ce qui lui était réservé, ni plus, ni moins.
    Quand elle regarda la lune, peinant à transpercer les lumières de la ville et les nuages de pollutions, l'impatience la prise, tout ce qu'elle voulait c'était s’échapper.


    « Toujours à rêvasser Anna ! »
    Son supérieure affichait une mine sarcastique, accroupi sur la rambarde de son balcon, il était sans doute venu lui donner une liste de personnes à éliminer. La jeune fille fit un mouvement brusque de la tête pour enlever la mèche brune qui la dérangeait, après tout, elle se coupait ses cheveux elle-même, et cela donnait une crinière très éparse n'allant pas plus bas que ses épaules. Recrachant avec dédain la fumée qui empoisonnait ses poumons et prenant une nouvelle bouffée de nicotine, elle attrapa l'enveloppe avec nonchalance que lui tendait son patron. Aucun son ne franchit sa gorge et lui partit tout aussi silencieusement. Regardant de nouveau la voûte céleste, elle se replongea dans son monde onirique. Le rêve n'était plus qu'une simple partie qui formait son tout, non les chimères faisaient parties d'elle, et elle faisait partie des chimères.

    Après tout, la vie était une bien piètre joueuse… Sans cesse à se battre contre la mort, tel un jeu d’échec, où les pièces blanches, représentantes de l’ombre pâle fatidique, happaient les pions noirs et autres pièces.


    Sans réellement y penser, le sang continuait de souiller son destin, tout ce dont elle avait besoin c’était de son monde utopique. Pourtant, plus le temps passait, et plus rêve et réalité se confondaient et son univers chimérique se teintait d’une couleur écarlate, et tel une tâche d’huile, se répandait sur les boulevards des songes.



Acte II- Passé


« Les blessures physiques sont mortelles et entraînent la mort
Les plaies qui fendent le cœur entraînent une lente agonie. »



  • Le passé est ce qui forme chaque être, c’est le pourquoi de son existence. Mais parfois il est préférable de ne pas y penser, car l’avant de notre existence, qui ne cesse de croître de seconde en seconde, agît telle la pire des tortures…

    En générale, chaque être vit au présent, certains ne pensent qu’au futur, et d’autre restent plongé dans le passé.
    Mélancolie ? Cauchemar éternel ? Oubli ? Milles raisons sont donnés, et Anna a le sienne…


  • Une tâche, écarlate, qui ne cessait de croître. Elle souillait la quiétude du paysage immaculé, elle salissait le souvenir de cette journée, elle encrassait la neige scintillante et tachait l’espoir d’une vie heureuse. Il était vingt-trois heures et il neigeait. Accompagnée de ces deux parents, et âgée de dix ans elle marchait joyeusement appréciant le froid qui lui brûlait la peau du visage et admirant les flocons presque aussi gros que ces petites mains tomber du ciel. C’était la première fois qu’Anna voyait la neige, et la dernière fois…
    Une simple escarmouche entre deux gangs, des coups de feu, des balles perdues, et deux innocents étendus sur le sol. Leur corps froids disparaissaient sous du blanc impure, et Anna, une balle dans l’épaule, encore consciente fixait le sol. Sa main trempait dans le sang de sa mère, ou de son père, elle ne savait pas, sa vision était floue. Allait-elle seulement vivre ? La seule certitude qu’elle avait, était que si elle vivait, plus rien ne serait comme avant, et le passé serait toujours présent…
    Le temps passa, et se souvenir resta ancré dans sa mémoire, dans le présent tel un ennemi invincible, un poison douceâtre qui la tuait à petit feu. La poupée innocente qu’elle était venait de tomber de son étagère, le choc lui laissa de profonds sillons, mais personne ne vint la ramasser…
    Ses parents étaient sa seule famille, et on l’avait placé dans un orphelinat qui avait déjà trop d’enfant. Très vite mise à l’écart, on se souciait peu d’elle, et peu à peu elle se rendit compte à quel point ce jour avait bouleversé sa vie. Et peu à peu naquit en elle se sombre désir de vengeance…
    Cette solitude l’accaparait, à chaque moment, chaque seconde, le passé faisait partie d’elle, la mélancolie, les jours heureux qu’elle avait vécue et ce jour où elle avait tout perdue. La douleur insondable qui martelait son cœur, les yeux vides de ses parents, peut-être aurait-elle préférer partir avec eux. Mais ses parents avaient préféré la laisser dans ce monde…
    Très vite, la douleur emporta ses pas dans les coins mal famés de la ville, la jeune fille apprit à se battre, avec ou sans armes, son regard devint plus froid et elle devint experte en combat après quelques années.

    Comment Anna était-elle parvenue à acquérir un tel niveau ? Cela n’était pas intéressant, il faudrait plutôt s’attacher aux conséquences…

    La bande qui avait tué son âme avait était évincé par la combattante, comment les avait-elle retrouvé ? Elle-même ne s’en souvenait plus.
    Mais l’engrenage de la mort l’avait engloutie, et bien vite elle dû faire face à un piège mortel.
    Tué ou être tué… Voilà les conséquences de son passé, de cette partie qui la dominait, l’empoisonnait et la torturait. Même au présent elle vivait encore cela, de cette âme morte tâchée de sang, de ce destin jonché de cadavre et de solitude, de cet engrenage qui n’avait que deux échappatoires : le rêve et la mort.
    Anna opta pour la première solution, mais n’est-il pas bien connu qu’un rêve n’est et ne restera qu’une chimère, une utopie ?...


Acte III- Espoir


« L’espoir n’est qu’une bête invention de l’homme pour donne un but à la vie
Nous nous leurrons en pensons l’avoir au creux de notre cœur, mais ce n’est qu’un rêve comme les autres. »


  • Une fois que l’on a gouté à l’espoir, il est presque impossible de s’en séparer. Comme le rêve… Sauf que l’utopie étouffe, et que l’espoir disparaît brutalement, par un coup du sort.
    Cette partie complète à merveille les chimères : elle les embellies, elle offre un avenir et pose une chape de brume sur le passé, les cauchemars et la lugubre vérité de la vie.

    « Nous sommes pareil. »


  • Ces paroles, elle s’en souviendrait éternellement. La pluie martelait l’univers grisâtre où évoluait Anna. Elle aimait la pluie, et chaque fois que ces petites perles tombaient du ciel, elle restait dehors et appréciait la sensation des gouttelettes s’incruster dans ses yeux, lui voler sa chaleur, et voir le paysage contrasté. Le bruit de la pluie avait un effet apaisant, reposant. Soon se tenait à ses côtés, et tout deux estimaient la présence de l’autre.
    C’était un garçon âgé de deux ans de plus qu’elle, cheveux de jais, ébouriffés, visage fin et fermé, yeux gris. Un peu grand, maigrelet mais solide. Son passé était semblable à Anna.

    Comment s’étaient-ils rencontrés ? Pourquoi avaient-ils confiance l’un en l’autre ? Se serait trop long à expliquer, et inutile, le principal était le résultat : l’Espoir.

    Ils n’étaient pas vraiment amis, tous deux n’en avaient aucun eux par ailleurs. Ils ne s’aimaient pas non plus. Ils étaient là, et se comprenaient, leur âme était semblable : détruite et terne. Soon avait brisé le silence en soufflant cette phrase, et tout deux sourirent. Ce n’en était pas un vrai, étiré jusqu’aux oreilles, mais un petit étirement des lèvres presque imperceptible mais qui voulait tout dire. C’était ainsi que naquit l’espoir.
    Innocemment cette petite chose qui était censée être restée enfermée dans la boîte de Pandore, grandit. C’était un espoir étrange, ils savaient que leur avenir resterait jonché de mort, mais au moins ils étaient là, ils vivaient la même horreur et se comprenaient. Ensemble leur malheur se gommait et ils se sentaient apaisé, comme les jours de pluies. Le gouffre qui fendait leur cœur se refermait peu à peu, telle une vieille cicatrice qui s’estompait enfin. La vie devenait plus agréable au final, du moins, ils commençaient de nouveau à vivre, et n’étaient plus de simples pantins perdus dans leur univers chimérique. Quand la réalité commençait à briser la frontière des rêves, ce sont les utopies qui sont venus brouiller le monde réel…



Acte IV - Mort



« La vie, un simple enchevêtrement entre les rêves et les désillusions, un être qui clame sa souffrance, qui attend une lueur, une aide, que seul la mort lui apportera. »


  • Elle est le reflet de la vie. Tout être vivant finira par mourir, tout le monde le sait, le destin est inéluctable. De ce fait, nous portons tous la mort en nous, et elle nous accable tous, même si parfois on ne s'en rend pas compte. Elle fait partie de nous, pourtant certains cherchent désespérément de la fuir, et d'autre tentent de s'approcher... Elle fait peur car elle est inconnue, elle semble désirable car beaucoup espèrent y trouver l'oublie. Espèrent... Voilà un espoir bien sombre, pas du désespoir non, juste l'espoir des vaincues, ceux dont le destin n'a pas été clément.
    Pourquoi certaines personnes souhaitent tant connaître l'oublie, le repos ? Comment la haine et la douleur peuvent-elles atteindre un tel seuil ?
    Mort. Un mot bien anodin, courant, elle est partout après tout, elle se glisse telle une ombre blanche et happe les âmes meurtries. Elle est bien triste la mort, et cette part de tristesse, elle fait partie de nous...



  • Une larme tomba. Elle chuta d'abord sur la joue pâle et glissa, lentement, comme si elle-même n'osait bouger dans cette scène figée. Elle brilla un dernier instant, avant de se perdre dans une petite flaque écarlate qui fuyait le corps encore chaud du défunt et se perdait dans les dédales des pavés. C’était une de ces nuits de février, froide, silencieuse, morne. Aucun bruit ne venait déranger le spectacle lugubre, pas un mouvement ne venait bercer le tableau. Rien, seulement le vide et la douleur.
    Une rafale, brusque et vive, froide aussi, ébouriffa les cheveux bruns d’Anna. Les yeux hagards, des larmes coulaient de ses deux ciels ternes. Ils regardaient le sol sans vraiment le voir, elle observait ce visage sans l’apercevoir. Elle fixait ces yeux blancs, sans pupilles et écarquillés sans parvenir à penser, à faire autre chose. Une chevelure de jais tâchée de sang, un visage blafard, surpris et immobile. Le tout posé sur un corps ayant perdu sa chaleur depuis peu, très peu ; vêtu d’une tenue ébène ni très épaisse, ni trop légère. Une simple balle dans la tête et tout était finit, un simple muscle du doigt qui se contractait et la faucheuse abaissa sa faux, happa cette âme comme elle le faisait avec tant d’autres.
    La jeune fille ne se souciait plus du meurtrier de Soon, il était partie avec lui, tous deux voguaient désormais sur l’océan de l’oubli.

    Et elle, elle était là.
    Et la chape de brume disparue.
    Et le passé frappa.
    Et la cicatrice réapparue.
    Et le rêve s’envola.
    Et seule la mort lui resta.
    Et elle, elle était là.

    Que lui restait-il ? Une vie tâchée de sang, une âme détruite et morte depuis longtemps, et la souffrance. Seulement cette douleur poignardante, lancinante, se poison invincible qui coulait en ces veines. Comment les rêves avaient-ils pu lui faire oublier cela ? La réalité la frappa, depuis le début, elle aurait dû mourir, depuis le début, son existence était futile, inutile.
    Anna hoqueta, suffoqua de chagrin et de douleur, son cœur s’émiettait en même temps que son esprit. S’affaissant sur le sol, elle regarda le ciel, les immeubles. Cette nuit grise lui ressemblait tant, ce paysage était comme son âme : un univers ni blanc, ni noir, sans chaleur et insipide, triste.
    Elle était perdue, tout en elle sonnait comme un effroyable chaos, martelait son cœur, la détruisait elle. Elle n’était plus rien, et seule une certitude lui faisait face : seule la mort la sauverait.
    Difficilement elle prit la dague qui dormait près de sa hanche et la pointa sur sa gorge, comme si la souffrance l’écrasait de son poids, comme si elle était noyée dans un océan de douleur. Elle n’avait plus d’air, il ne lui restait que la mort, la seule chose qui faisait partie à part entière dans son âme et qu’elle appréciait.
    Le sang éclaboussa sa peau fraîche et une nouvelle douleur, moins forte l’emporta. Au loin un bruit d’ambulance, ou de police retentissait.
    Elle sourit, ils arrivaient trop tard.
    Sa vision se brouilla, son esprit devint confus, plus d’odeurs, plus de bruits, plus de goût. Sa main trempait dans du sang. Celui de Soon, où de ses parents ? Où était la réalité ?
    Une horloge sonna vingt-trois heures, dernier bruit qu’elle entendit. De faibles picotements légers la parcouraient, et peu à peu un tapis blanc se forma sur son corps presque froid, presque mort. Anna ferma ses yeux et se laissa emporter par l’oubli, la douleur, dernière à rester s’estompa et disparue, un sourire serein imprégna son visage. La neige emplie la scène de quiétude et continua de recouvrir les deux corps comme si de rien n’était. Le rouge devint blanc, et les flocons voletèrent, et la mort repartie, chercher d’autres âmes.

Ténèbres












Ici vous pouvez ajouter vos RPs qui vous plaisent afin d'orienter votre professeur (3 rps maximum. Histoires interdites) :

A simple Poisoned Life (Chante Lune, lieutenant du Tonnerre au passé difficile qui continue de la hantait, prise de crise de folie)- 28 mars 2010-:


Suite du rp, après réponse du guérisseur du Tonnerre (Bois de Cerf) - 24 mai 2010:

Encore une réponse (dernière car le rp a été archivé) - 1 novembre 2010:

Ces rp sont vieux, mais j'ai connue une forte inactivité par la suite par manque d'inspi au niveau des rp, Enfin, maintenant, j'ai de nouveau des perso qui m'inspire, comme Lumière Astrale ressemblant à Chantilly *ne sait pas jouer longtemps des personnages pas désespérés* xD
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MessageSujet: Re: Tenow's writtens, ou la mélodie des souffrances.    Tenow's writtens, ou la mélodie des souffrances.  Icon_minitimeDim 24 Juil - 11:14

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